L’amarrage du bateau est une étape essentielle. Il assure la sécurité et préserve votre embarcation. Même après une dure ou longue journée en mer, il faut être très vigilant. L’amarrage sert à maintenir le bateau le long du quai ou d’un ponton. Il ne doit pas pouvoir bouger afin d’éviter les frottements contre le quai ou le bateau voisin. Avant même d’arriver au port, il est nécessaire de s’informer sur le trafic en cours, l’espace disponible, les obstacles… Mais il faut aussi avoir le bon matériel (ressorts, amortisseurs, protections, cordages…) et maîtriser les manœuvres comme les nœuds.
On considère que l’amarrage idéal nécessite six amarres en partant du principe que les amarres vont par deux (pointes, gardes et traversières) mais le plus souvent, quatre suffisent.
Les amortisseurs d’amarrage peuvent être en caoutchouc, en acier galvanisé ou en acier inoxydable. Ils limitent les à-coups de la houle et l’usure des cordages. Il est recommandé de protéger les amarres avec des sur-gainages en textile ou en cuir, une sangle creuse, Spiroll, avec collerette anti-glissement…
L’amortisseur en caoutchouc est léger, silencieux et n’abîme pas la coque mais sa résistance dans le temps est limitée et son prix est assez élevé.
Les ressorts en acier galvanisé sont résistants, peu chers, durables dans le temps mais sont peu esthétiques, sont bruyants et ont tendance à s’oxyder.
En acier inoxydable, les ressorts sont résistants que ce soit à l’usure ou dans le temps mais ils sont lourds et chers.
Le ressort silencieux est résistant avec une longue durée de vie mais reste lourd et cher.
En outre, le choix des ressorts se fait en fonction du poids du bateau, de la taille du cordage et de la taille des manilles.
Dans une écluse, il est important de prévoir suffisamment de longueur pour ajuster les amarres au fil du niveau de l’eau. S’il s’agit d’un amarrage sur chaîne, les cordes doivent être particulièrement résistantes car les frottements sont nombreux.
Le pare-battage doit avoir une hauteur égale aux deux tiers de la distance entre la ligne de flottaison et le pont.
Ils peuvent être complétés par une défense de poupe et/ou de proue ainsi que par une défense de ponton. Ils sont rangés sur le pont, le pic avant, le balcon, un coffre ou la cabine. L’utilisation d’un produit nettoyant est recommandée pour les garder en bon état.
La distance entre le quai et la coque est comprise entre 1,5 et 2 mètres mais varie en fonction de la longueur de la passerelle.
Les nœuds sont essentiels et doivent être parfaitement maîtrisés.
En savoir plus : Comment bien s'amarrer à sa place de port ?
Comment bien amarrer son bateau ?
Amarrer son bateau, c’est l’attacher à un point fixe (quai, bouée, bateau) avec une corde qu'on appelle amarre. Cette dernière est fixée sur une bitte, un bollard ou un taquet. L’amarre doit être souple, élastique et résistante.On considère que l’amarrage idéal nécessite six amarres en partant du principe que les amarres vont par deux (pointes, gardes et traversières) mais le plus souvent, quatre suffisent.
Les amortisseurs d’amarrage peuvent être en caoutchouc, en acier galvanisé ou en acier inoxydable. Ils limitent les à-coups de la houle et l’usure des cordages. Il est recommandé de protéger les amarres avec des sur-gainages en textile ou en cuir, une sangle creuse, Spiroll, avec collerette anti-glissement…
L’amortisseur en caoutchouc est léger, silencieux et n’abîme pas la coque mais sa résistance dans le temps est limitée et son prix est assez élevé.
Les ressorts en acier galvanisé sont résistants, peu chers, durables dans le temps mais sont peu esthétiques, sont bruyants et ont tendance à s’oxyder.
En acier inoxydable, les ressorts sont résistants que ce soit à l’usure ou dans le temps mais ils sont lourds et chers.
Le ressort silencieux est résistant avec une longue durée de vie mais reste lourd et cher.
En outre, le choix des ressorts se fait en fonction du poids du bateau, de la taille du cordage et de la taille des manilles.
Dans une écluse, il est important de prévoir suffisamment de longueur pour ajuster les amarres au fil du niveau de l’eau. S’il s’agit d’un amarrage sur chaîne, les cordes doivent être particulièrement résistantes car les frottements sont nombreux.
Les différentes techniques d'amarrage
Selon les ports et zones de navigation, la présence ou non de marée, les techniques d'amarrage diffèrent.Amarrage sur bouée
Pour un amarrage sécurisé, on prévoit deux lignes indépendantes. S’il s’agit d’une bouée à tige, l’amarrage se fait directement sur la chaîne. En utilisant un émerillon, on limite le vrillage et prolonge la durée de vie des cordages. Les manillons et manilles doivent être assurés par un fil d’inox ou un collier.Amarrage au ponton avec catway
Les catways sont des petits appontements flottants perpendiculaires au quai et qui longent les bateaux. Pour ce type d'amarrage, il faut deux pointes avant, une garde arrière et une garde avant. Une traversière peut être ajoutée s’il y a des taquets à mi-longueur du bateau. Elle facilite l’embarquement et le débarquement tout en stabilisant le bateau.Amarrage sur pendille
Il est surtout présent en Méditerranée et consiste à s’amarrer perpendiculairement au quai ; l’avant est maintenu par une amarre reliée à chaîne mère du fond de l’eau que l’on attrape par la pendille. L’arrière est amarré par deux amarres croisées directement sur le quai.Amarrage parallèle au quai
Le bateau est amarré parallèlement au quai avec quatre amarres, deux à l’avant et deux à l’arrière. Si le bateau est long, l’amarre est sécurisée par une traversière à l’avant et une autre à l’arrière.Amarrage à couple
Comme pour la technique précédente, il faut une pointe avant et une pointe arrière. Le mieux est de les relier au quai ou au ponton mais elles peuvent être attachées au bateau voisin. Dans le cas des voiliers, il faut veiller à décaler les mâts en plaçant des gardes avant et arrière sur les bateaux voisins.Les types d'amarrages
On utilise au moins deux amarres mais pour plus de sécurité, quatre amarres et deux traverses sont recommandées. On commence toujours par l’amarre arrière puis celle d’avant. Elles doivent être tendues sans être trop raides.L'amarrage « cul à quai »
En règle générale, quand il y a une pendille, on s’amarre « cul à quai », c’est-à-dire perpendiculairement au quai par l’arrière. Un bout de la pendille est inséré dans un maillon de la chaîne avant d'être fixé à un taquet de l'avant du bateau. Le cordage doit être suffisamment tendu pour que le bateau ne puisse pas toucher le quai tout en étant assez proche pour permettre un débarquement ou un embarquement facile. L’arrière est maintenu par des aussières capelées sur des taquets, des bittes ou des anneaux. Pour limiter le balancement latéral, on peut croiser les amarres arrière. C'est un amarrage déroutant mais très présent en Méditerranée et qui facilite le débarquement.L'amarrage par l'avant
Le principe est le même que précédemment. On passe un bout de pendille dans un maillon et on l’amarre sur un taquet à l’arrière. On peut sécuriser l’amarre en passant la pendille sur un autre taquet arrière. La descente sur le quai est plus compliquée mais la manœuvre est simple.L'amarrage « bord à quai »
Le bateau est amarré de manière parallèle au quai avec quatre amarres, deux à l’avant et deux à l’arrière. Les gardes montantes avant et arrière sont croisées et fixées sur le quai. Cela empêche le bateau d’avancer ou de reculer. Les pointes avant et arrière sont aussi attachées au quai mais sans croiser. Le traversier colle le bateau au quai de manière parallèle pour un embarquement facile.Qu'est-ce que le pare-battage ?
Les pare-battages sont les accessoires indispensables pour protéger la coque lors de l’accostage ou à quai. Ils garantissent également de bonnes relations avec ses voisins ! Quelle que soit la taille du bateau, il en faut au moins six. Il en existe de toutes formes et de toutes tailles… Il faut choisir le meilleur compromis entre la protection et l’encombrement. Les plus courants sont sphériques ou cylindriques. Les modèles plats sont complémentaires et faciles à ranger. Il faut toutefois qu’ils soient suffisamment lourds pour ne pas être retournés par le vent.Le pare-battage doit avoir une hauteur égale aux deux tiers de la distance entre la ligne de flottaison et le pont.
Ils peuvent être complétés par une défense de poupe et/ou de proue ainsi que par une défense de ponton. Ils sont rangés sur le pont, le pic avant, le balcon, un coffre ou la cabine. L’utilisation d’un produit nettoyant est recommandée pour les garder en bon état.
Le cordage et les différents nœuds pour s'amarrer
Il n’y a pas de bon amarrage sans bon cordage. On considère qu’il faut deux amarres de la taille du bateau multipliée par 1,5 et deux amarres de la longueur du bateau. Côté diamètre, on prend la longueur du bateau et on ajoute 4. La construction trois torons est la plus utilisée mais celle à huit torons est idéale pour l’ancrage. Les amarres tressées sont très souples et résistantes tout en étant moins encombrantes. Enfin, l’allongement doit être supérieur à 15 % et les amarres sont à remplacer tous les cinq ans.La distance entre le quai et la coque est comprise entre 1,5 et 2 mètres mais varie en fonction de la longueur de la passerelle.
Les nœuds sont essentiels et doivent être parfaitement maîtrisés.
Nœud de huit
Il est parfait pour terminer un cordage ; on le réalise au bout d’une écoute ou pour toute manœuvre courante. Il a l’avantage d’être simple à maîtriser. Il est solide et peut être dénoué rapidement.Nœud de chaise
Il permet de réaliser une boucle. On commence par faire une boucle (le puits) puis le « serpent » sort du puits, fait le tour de l’arbre (la corde) et rentre dans le puits. Il sert à presque tout !Nœud de cabestan
Il est composé de deux demi-clefs en sens inverse autour de l’amarre. Ce nœud peut être sécurisé en ajoutant un tour mort entre les deux demi-clefs. Il est utile pour s’amarrer sur un anneau et idéal quand les deux extrémités du cordage sont sous tension dans des directions opposées.Nœud de taquet
À bord, il permet de tenir le bateau. Il sert à fixer une corde sur un taquet avec un tour mort autour du taquet puis un huit et une demi-clé inversée. On l'utilise souvent pour l'amarrage à une pile sur le quai.En savoir plus : Comment bien s'amarrer à sa place de port ?